jeudi 9 août 2007

Une seconde chance offerte aux polonais ?




La Pologne se dirigerait vers des élections législatives anticipées. Si elle lui était donnée, cette seconde chance pourrait être la bonne pour le parti libéral de Donald Tusk. Il y a deux ans, ce dernier avait fait parler de lui dans les milieux libéraux francophones. Voici par exemple ce qu'en disait Jean-Paul Oury :

Malheureusement il n’y a pas eu 51% de libéraux polonais pour voter Donald Tusk en Pologne et c’est une défaite qui concerne tous les libéraux européens. En effet, la chance de voir un libéral « pur jus » accéder au deuxième tour d’une élection et d’être crédité jusqu’à 64 % d’intentions de vote favorables entre les deux tours dans un pays européen, est comparable à celle de pouvoir assister à une éclipse solaire.
D'après Wikipédia, son idéologie combine un appui fort à une économie de marché sans interférence de l'État, avec un conservatisme social. On se serait bien passé de la deuxième partie mais avouons que cela reste très encourageant.

Rendez-vous à l'automne, donc...

mercredi 8 août 2007

La liberté économique profite avant tout aux "pauvres"

Tiré de l'Index of Economic Freedom publié par le Wall Street Journal et la Fondation Heritage. Les barres représentent les cinq tranches de 20% des pays classés en fonction de leur degré de liberté économique (en vert les pays les plus libres).

Outre que les pays les plus libéraux connaissent un taux de croissance du PIB et un revenu par habitant supérieurs, l'on apprend par ces graphiques que la part de revenu des 10% les plus pauvres est indépendante du taux de liberté économique. Si ce fait est de peu d'intérêt pour les libéraux, qui sont plus intéressés à combattre la pauvreté que les "inégalités", il peut être utile à rappeler à nos égalitaristes obsessifs.

L'information la plus importante livrée par ces graphiques est clairement celle-ci : lorsqu'on passe de la seconde tranche des pays les plus libres à la première, le revenu par habitant progresse de 100% alors que le revenu des 10% les plus pauvres fait un bond de plus de 300%.